jeudi 28 mai 2009

Psystar en faillite


 

 

Systèmes d'exploitation

Clone de Mac : Psystar en faillite

la rédaction, publié le 27 mai 2009

Tags: Mac, Juridique, Apple, procédure judiciaire, éventuels, pomme, chapitre,suspendue

Technologie - La société basée en Floride s'est placée sous la protection de la loi sur les banqueroutes, gelant de fait les poursuites engagées contre elle par Apple. Psystar va devoir livrer le nom de ses investisseurs partenaires lors de l’audience fixée au 5 juin par le mandataire judiciaire.

Fin de partie pour Psystar, le cloneur de Mac qui défiait Apple avec plusieurs configurations tournant sous Mac OS X Leopard.

La firme basée en Floride s'est déclarée en faillite et s'est donc placée sous la protection du chapitre 11 sur la banqueroute. Ce qui signifie que la procédure judiciaire en cours initiée par Apple est suspendue le temps que le mandataire judiciaire examine le dossier. Une audience est fixée au 5 juin.

A cette occasion, Psystar devra donner le nom des investisseurs qui le soutenaient et dont Apple soupçonne la présence. La firme à la pomme avait en effet amendé sa plainte afin de pouvoir poursuivre d'éventuels partenaires cachés.

La fronde d'une petite entreprise comme Psystar n'aurait en effet pu se faire sans un soutien financier de taille estime Apple. (Eureka Presse)

Par la rédaction, ZDNet France

vendredi 22 mai 2009

Smartphones: un marché en pleine mutation


Chart PGSM photo

Smartphones: un marché en pleine mutation


Le marché des smartphones, ou téléphones mobiles “intelligents” est entré dans un profond changement durant ces dernières années. Marché très jeune, puisqu’il existe seulement depuis le début des années 2000 avec l’arrivée de Nokia et Research in Motion (“RIM”, fabricant du BlackBerry), il est le résultat de la convergence des marchés du téléphone mobile et du PDA.

Un marché en forte croissance

Pendant assez longtemps, les Smartphones ont été majoritairement réservés aux professionnels et aux technophiles, aux initiés. Comme on peut le constater aujourd’hui, ce n’est plus le cas.

Même si ces téléphones ne représentent pas, loin de là, la majorité des ventes (10% seulement, soit 35 millions d’appareils en volume en 2007), c’est ce vers quoi ils se dirigent. La croissance des ventes est phénoménale (60% par an minimum, et ce taux augmente) et on estime que d’ici l’horizon 2010-2011, ils pourraient représenter la moitié du marché du téléphone mobile.

Pourquoi ces téléphones se démocratisent-ils ?

De nombreux facteurs peuvent-être évoqués. Parmi ceux-ci, les plus pertinents sont sûrement la croissance exponentielle de l’internet, prenant une place de plus en plus importante au coeur de notre vie de tous les jours, mais également la convergence numérique. La demande d’appareils combinant les usages très variés que sont la téléphonie, l’écoute de musique, le visionnage de vidéos, la navigation par GPS et autres est extrêmement importante, et cela, à terme, sûrement au dépit de tous les autres marchés proposant ces produits séparément (lecteurs MP3, terminaux GPS…).

Le cas iPhone: le premier smartphone grand public

iPhone 3G

Il est également impossible de parler de Smartphones sans échapper au fameux iPhone d’Apple. Annoncé en grande pompe en janvier 2007 et sorti en juin de la même année, le premier téléphone mobile de la firme de Cupertino fait figure de révolution, tant au niveau de son utilisation que par son positionnement.

C’est un des premiers Smartphones à être très orienté grand public. Son interface dont l’intuitivité est poussée au maximum le rend clairement accessible à tous, même s’il conserve les fonctions d’un smartphone classique en plus de ses fonctions multimédia et Internet.

Et cette approche a marché. En 2007, Apple a conquis 7% du marché des Smartphones à l’échelle mondiale, en ne proposant qu’un seul modèle commercialisé dans seulement 4 pays (Etats-Unis, Allemagne, Royaume-Uni et France).

Avec son nouvel iPhone 3G sorti récemment, Apple va plus loin en proposant un mobile plus adapté à l’entreprise et en le commercialisant dans des dizaines de pays (plus de 80 d’ici la fin de l’année).

Un succès certes indéniable, mais un téléphone peut-il changer la donne ?

Seul, non.

Mais l’iPhone a stimulé la concurrence comme jamais un téléphone n’a pu le faire jusqu’ici.

Vers le smartphone tout-tactile grand public

htc touch

De nombreux constructeurs se tournent désormais vers le tout-tactile grand public. Le meilleur exemple est sûrement le HTC Touch, sorti en 2007 et décliné en de nombreux modèles depuis, arborant une interface tactile utilisable au doigt. Microsoft également, qui fournit Windows Mobile aux constructeurs de smartphones, a annoncé que la prochaine version majeure de son système d’exploitation (7.0) serait complètement utilisable au doigt.

Enfin, le Canadien RIM, pour ne citer que lui, même si résolument orienté vers l’entreprise, a annoncé un téléphone complètement utilisable au doigt, le BlackBerry “Thunder”.

Les deux fronts de la bataille: le hardware et le software

Le marché des smartphones est d’autant plus passionnant qu’on assiste aujourd’hui à une réédition de la bataille qui avait eu lieu dans l’informatique durant les années 80.

Celle-ci se déroule sur deux fronts : le hardware et le software. Au niveau hardware, on reste dans un schéma assez classique avec un grand leader (Nokia avec 53% de parts de marché), trois gros challengers que sont RIM, Apple et Motorola avec respectivement 11, 7 et 7% de parts de marché et enfin, les autres (dont Palm, Samsung, HTC notamment).

Là où la bataille promet d’être passionnante, c’est au niveau software. On ne dénombre pas moins de 5 acteurs majeurs dans ce domaine Symbian (65% des parts de marché), Microsoft avec son Windows Mobile (12%), et Linux (5%) ont choisi une stratégie de licence : ils distribuent leur OS à différents constructeurs.RIM (11%), lui, équipe uniquement ses propres téléphones BlackBerry.

Reste le cas Apple qui, tout comme aux balbutiements de l’informatique, possède avec son iPhone OS un système révolutionnaire qui a déjà conquis, mais qui choisit toutefois d’en rester l’unique distributeur. Cela lui assure un marché de niche très porteur mais lui bloque automatiquement la domination du marché. Bien sûr, personne n’a dit que c’est ce qu’Apple recherche. L’objectif annoncé en janvier 2007 était d’ailleurs de seulement 1% du marché de la téléphonie (10 millions d’unités), même s’il sera certainement dépassé.

Google Android

Le marché du smartphone est bel et bien en plein changement. En plus de l’arrivée d’Apple qui a à la fois stimulé et bouleversé le marché, un concurrent inévitable arrive: Google !

Le géant de l’Internet distribue non pas un téléphone mobile, mais bel et bien un système d’exploitation, baptisé Android, ouvert à tous les développeurs. Beaucoup de contrats ont déjà été signés, des modèles commencent à être commercialisés, et encore une fois, le visage de ce marché va en être métamorphosé.

Gardez un œil sur les smartphones. La téléphonie mobile telle qu’on l’a connue sera bientôt terminée !

Pierre Touzet
Chart PGSM

lundi 18 mai 2009

Une attaque de phishing piège des utilisateurs de Facebook


Sécurité & Menaces

 

Une attaque de phishing piège des utilisateurs de Facebook

Christophe Auffray,
 

Sécurité - Des internautes ont vu leur compte Facebook piraté après avoir été victimes d’un e-mail de phishing. Les comptes compromis étaient ensuite exploités pour expédier des messages de phishing à d’autres utilisateurs.

La popularité de Facebook auprès des internautes (environ 200 millions utilisateurs) encourage les pirates à en faire la cible de leurs attaques. Si les sites bancaires restent les premiers visés par des opérations dephishing, ceux drainant un fort trafic comme Facebook ne sont plus épargnés.

Un porte-parole du réseau social, Barry Schnitt, a ainsi révélé qu'une attaque de phishing avait été dirigée jeudi 14 mai contre les utilisateurs de Facebook. De manière classique, les pirates ont envoyé en grand nombre d'emails dont la présentation laissait croire aux destinataires qu'ils leur étaient adressés par Facebook.

Objectif du phishing : préparer une campagne de spam

Ces messages frauduleux incitaient les internautes à se connecter à leur compte pour modifier certaines données. Un lien inclus dans l'email les redirigeait, non pas vers le site de Facebook, mais vers une page maquillée à l'image du réseau social, et hébergée sur des domaines contrôlés par les pirates.

Les utilisateurs pris au piège du phishing saisissaient alors leurs codes d'accès à Facebook. Ces données pouvaient être dérobées et utilisées pour se connecter sur les comptes désormais vulnérables. Les pirates ont ainsi pu envoyer d'autres messages de phishing à destination des amis des utilisateurs déjà abusés.

Barry Schnitt n'a pas précisé combien de comptes étaient concernés par l'attaque. Les comptes compromis ont été bloqués par Facebook, afin de permettre notamment aux victimes de modifier leurs identifiants et ainsi empêcher tout nouvel accès frauduleux par un tiers.

Les sites Web 2.0 victimes des virus et du spam

Pour l'équipe de sécurité de Facebook, cette campagne de phishing visait avant tout à récolter des identifiants de connexion afin, dans un second temps, d'envoyer des messages de spam aux utilisateurs du service.

Ce n'est pas la première fois que Facebook est la cible du phishing. En octobre 2008 déjà, l'éditeur BitDefender avait détecté une campagne dirigée contre les utilisateurs du site Web, mais via alors la messagerie instantanée. MySpace doit aussi composer avec le spam et le phishing. Le site communautaire avait d'ailleurs obtenu la condamnation du spammeur au paiement d'une amende de plus de 200 millions de dollars.

Outre ces menaces, les sites dits Web 2.0, parmi lesquelles Twitter, sont parfois aussi la cible d'attaque virale. Deux vers informatiques ont ainsi été récemment propagés sur Twitter. En 2008, le virus Koobface se propageait sur Facebook. La même année, un cheval de Troie visait MySpace.

mardi 12 mai 2009

Rapport Darrois : le collectif de défense des juristes d’entreprise denonce l’O.P.A. hostile des avocats sur la fonction juridique en entreprise


Rapport Darrois : le collectif de défense des juristes d’entreprise denonce l’O.P.A. hostile des avocats sur la fonction juridique en entreprise


C'est pas gagné...

Les juristes d’entreprise ont pu à leur tour (soit bien longtemps après les avocats), prendre connaissance du « Rapport Darrois ».

A cet égard nous regrettons que ce document n’ait pas été diffusé simultanément à l’ensemble des professionnels du droit, ce qui aurait permis d’éviter une importante rupture d’égalité entre les parties concernées, dont la représentation auprès des pouvoirs publics et de la presse est déjà suffisamment inégalitaire.

D’une manière générale, nous nous étonnons de ce que les propositions de la Commission Darrois aux fins de bâtir la "Grande Profession du Droit" à la française ne tendent en pratique qu’à réserver aux seuls titulaires du titre d’ « avocat » le monopole du conseil juridique aux entreprises.

La profession de juriste d’entreprise étant dès lors vouée à disparaître, les juristes d’entreprise qui ne voudraient pas être relégués à des postes d’assistanat, voire au chômage, seraient contraints de subir les aléas et les lenteurs d’une passerelle transitoire, accessible exclusivement à ceux qui pourront satisfaire « les critères définis par la jurisprudence de la Cour de cassation élaborée à partir du dispositif de passerelle en y ajoutant la prise en considération de l’expérience professionnelle acquise à l’étranger »…. (cf. p. 31 du Rapport) dans un délai de huit ans.

La nature ambiguë et aléatoire de cette nouvelle passerelle est la source d’une vive inquiétude parmi les juristes, qui jugent le procédé illégitime et arbitraire puisqu’il ne s’agit que d’obtenir un titre qui au final, ne leur apportera rien d’autre que la faculté de continuer à exercer leur propre métier… en payant, de surcroit, des cotisations à l’Ordre.

En effet, le rapport précise que les titulaires du titre « Avocat en Entreprise » n’auront pas la possibilité de développer une clientèle personnelle ou de plaider (contrairement à la passerelle actuellement en vigueur qui permet d’accéder au statut d’Avocat de plein exercice, ce qui pouvait, en partie, justifier les critères posés par la Cour de Cassation).

Et tout cela au détriment :

• des perspectives de carrière et de la mobilité des diplômés en droit de l’Enseignement Supérieur exerçant en entreprise (et/ou cabinet, association etc…) ou à la recherche d’un emploi qui ne rempliront pas toutes les conditions requises pour bénéficier de la passerelle ;

• des débouchés des futurs diplômés en droit non titulaires du CAPA qui souffrent déjà assez, ainsi que leurs familles, de l’inflation des diplômes ;

• des entreprises qui devront gérer des « salariés indépendants » et privilégiés, ainsi que l’atmosphère délétère qui résultera de la coexistence de statuts inégalitaires au sein des services juridiques ;

• des consommateurs de prestations juridiques et judiciaires qui auront du mal à cerner les compétences réelles sous le titre unique d’ « avocat » ;

• et, au final, de la « Transparence » pourtant exigée par la France lors du dernier G20.

Ces propositions sont d’autant plus contestables qu’il est de notoriété publique que la formation dispensée par l’Ecole Française du Barreau est inadaptée aux besoins des Entreprises, et ce malgré les réformes menées dans la précipitation par les institutions ordinales depuis 2006 pour « occuper » ce terrain, fertilisé grâce aux labeurs des « simples » juristes, qui ont su, patiemment, faire évoluer leurs fonctions avec intelligence, pragmatisme, humilité et éthique.

En outre, nous rappelons que l’extension, voire le maintien du monopôle des avocats en droit des affaires est justement contraire à l’esprit de la Directive « Services » (2006/123/CE) devant être transposée en droit interne avant le 28 décembre 2009, qui prône la libéralisation des services, la suppression des monopoles injustifiés et des rentes de situation.

Faisant fi de cette directive, la Commission Darrois persiste à raisonner en termes de fermeture du marché du droit au seul profit des titulaires du titre d’avocat.

Paradoxalement, il est plus aisé de devenir avocat en France lorsque l’on est ingénieur (exemple des CPI – conseils en propriété industrielle) voire avocat ou juriste d’entreprise à l’étranger (certains pays n’opèrent pas de distinction), que lorsque l’on est diplômé en droit français, grâce aux passerelles qui sont offertes dans le cadre de l’UE ou par le biais de traités bilatéraux.

Cette différence de traitement est intolérable à l’heure où pèsent de nouvelles menaces de délocalisation et de dumping des prestations juridiques, et où le système de Common Law tente de s’imposer comme cadre juridique de référence.

Aussi, le simple bon sens voudrait que l’on accorde aux juristes titulaires d’un Master I en droit français (déjà le socle commun de toutes les professions du droit) un statut à part entière, qui leur confèrerait la mobilité qui leur fait défaut entre les différents métiers du droit et à l’international.

Un point positif néanmoins : nous sommes favorables à l’instauration d’un Haut Conseil des Professions du Droit à condition que les juristes d’entreprise ainsi que les étudiants en droit y soient dûment représentés.

En conclusion, nous espérons que les réformes en cours d’étude reposeront sur de réelles réflexions de fond quant à la structure de la future "grande profession du Droit" qu’elles sont censées bâtir, et non sur la protection d’intérêts particuliers et/ou corporatistes, trop souvent privilégiés au détriment de l’intérêt général et des perspectives d’avenir que nous nous devons d’offrir aux jeunes générations, surtout en cette période de crise.

En tout état de cause, nous souhaitons désormais être directement associés aux débats relatifs à l’évolution de notre profession, car nous ne nous sentons pas représentés par les associations auditionnées par la Commission Darrois.

Contact : Collectif de défense de la profession de juriste d’entreprise

mercredi 6 mai 2009

Salaire patron HP


Combien gagnent les grands patrons de l'IT ?


Le P-DG d’HP a perçu en 2008 l’une des rémunérations les plus importantes du secteur. D’après le compte de résultats publié par HP, Mark Hurd a ainsi touché au total un peu plus de 42,5 millions de dollars. En 2007, il avait reçu 25,2 millions de dollars. Pour 2009, la direction du groupe a demandé à ses salariés de consentir à des baisses de salaires.

Toutefois, le site Forbes lui attribue une rémunération totale de 51,93 millions de dollars en totalisant ses gains réalisés sur les actions de l’entreprise qu’il détient. Forbes le classe ainsi premier en termes de rémunération dans le domaine des équipements informatiques, devant le patron de Qualcomm, Paul E Jacobs (17,78 millions de dollars).

entente illicite?


Google et Apple sont-ils trop proches ?

Selon le New York Times, la Commission fédérale du commerce, la FTC, enquête sur les liens entre Apple et Google. Ce qui pourrait poser problème, et même violer la législation américaine, c'est le rôle tenu par les patrons de Google et Apple dans leurs conseils d'administration respectifs.

Le PDG de Google, Eric Schmidt est en effet administrateur au sein d'Apple. Or le co-directeur du constructeur, Arthur Levinson, siège lui au conseil d'administration de Google. Mais d'autres personnalités interviennent également, et simultanément, au sein des deux entreprises, comme Bill Campbell et Al Gore.

Selon la loi américaine régissant la concurrence, les liens, via des sièges d'administrateurs, peuvent constituer une entrave à la libre concurrence. Google et Apple sont en effet rivales sur plusieurs domaines, dont notamment celui de la téléphonie mobile.

L'enquête de la Federal Trade Commission viserait donc à vérifier qu'aucune entente de nature à violer les règles de la concurrence n'existe entre Apple et Google. Les deux entreprises n'ont pas souhaité commenter l'information.

lundi 4 mai 2009

Le pari risqué de la TMP


Le téléphone portable n'est pas l'objet préféré des Européens et des Américains pour regarder la télévision en situation de mobilité. Tel est le constat dressé par le cabinet Forrester Research, dans une étude rendue publique lundi 27 avril. Celle-ci montre que les appareils nomades comme les PDA, les baladeurs vidéo (type Archos) ou l'Ipod Touch sont plébiscités par les utilisateurs pour recevoir la télévision.


"Avec un taux de pénétration de moins de 3 % en 2008, très peu de consommateurs, en Europe et aux Etats-Unis, regardent de la vidéo ou la télévision sur leur mobile", note cette étude, qui corrobore une tendance qui semble s'installer. En mars 2009, Aegis Media avait souligné que "63 % des Français préféreraient regarder la télévision sur un baladeur type Archos ou PSP" contre "37 % sur un téléphone mobile". La taille et la qualité des écrans ainsi que des capacités de stockage plus grandes expliquent cet écart entre les baladeurs vidéo et les téléphones mobiles.

 

PAS DE BOUQUET TÉLÉ DU SALON SUR MOBILE

A l'heure où la télévision mobile personnelle (TMP) cherche toujours un modèle économique en France et une date de déploiement ferme et définitive, ces études montre que le chemin reste encore long avant de populariser la télévision en mobilité. En Europe, selon Forrester Research, "seulement 7 % des consommateurs connectés à Internet disent qu'ils sont intéressés par regarder la télévision en direct, alors qu'ils sont 17 % à vouloir écouter de la musique et 16 % à vouloir recevoir leurs e-mails sur un mobile". Du point de vue de l'usage, Aegis Media note que 40 % des consommateurs veulent profiter, sur leur appareil nomade, "d'une offre différente en termes de contenus et de programmation horaire". En clair, il ne s'agira pas de décliner le bouquet télé du salon sur les mobiles.

Autre problème pour la télévision mobile, les conflits de technologies. Alors que la future TMP est fondée sur la norme de diffusion DVB-H (que l'on peut qualifier de télévision numérique hertzienne mobile), les réseaux 3G des opérateurs de téléphonie mobile permettent déjà de regarder la télévision dans de bonnes conditions. France 24 et bientôt MTV disposent, entre autres, d'une application pour l'iPhone et l'iPod Touch qui offre une bonne qualité de visionnage. Avec toutefois des coupures dans les zones non couvertes par le réseau. Coupures qui n'existeront pas - théoriquement - avec la TMP...

La solution pour donner un coup de fouet à la télévision mobile ? Selon les analystes de Forrester Research, il faudra que les fournisseurs de services télévisés (les FAI, par exemple) proposent leurs propres appareils mobiles en coopération avec des fabricants reconnus et, surtout, qu'ils reformatent les programmes pour une consommation plus rapide, plus courte et moins confortable que sur un canapé.