jeudi 17 septembre 2009

Intel conteste l’amende de 1,06 milliard d’euros infligée par la Commission européenne



Juridique - Le fondeur a fait appel en juillet de l’amende record infligée pour pratiques anticoncurrentielles à l’égard d’AMD. Il affirme que les autorités européennes n’ont pas apporté de preuves suffisantes.

Après avoir saisi le Tribunal de Première Instance du Luxembourg pourfaire appel de l'amende de 1,06 milliard d'euros infligée par la Commission européenne, Intel a produit ses arguments.

Selon lui, l'enquête menée par les instances européennes n'a pas : établi de lien de causalité entre les remises accordées par Intel et la décision des consommateurs de ne pas choisir AMD ; analysé l'impact de ces remises sur les consommateurs ; produit les preuves montrant que la part de marché d'AMD avait augmenté durant cette période ; et respecté les procédures légales en infligeant cette amende.

Intel réclame une annulation de sa peine

A l'issue d'une enquête menée par les services de la concurrence, Intelavait été déclaré coupable de pratiques anticoncurrentielles envers son rival AMD. On lui reprochait notamment d'avoir accordé des remises à certains fabricants d'ordinateurs et d'avoir versé de l'argent directement à un distributeur afin que celui-ci commercialise uniquement des ordinateurs équipés de processeurs Intel x86.

Dans son argumentaire, Intel réclame l'annulation ou une réduction substantielle de l'amende. (Eureka Presse)

http://www.zdnet.fr/themas/0,50008740,4000000166+4000002280q,00.htm


Peugeot embarque le Wi-Fi dans sa nouvelle Peugeot 5008

Le constructeur français a profité du salon de l'automobile de Francfort pour présenter Peugeot WiFi on Board, un boîtier Wi-Fi couplé à une clé USB 3G/3G+.

Le sans fil est décidément de plus en plus présent. Il sera à partir de 2010 intégré dans les nouvelles Peugeot 5008 du constructeur français. Pour cela, Peugeot équipera son véhicule d'un routeur Wi-Fi auquel sera associée une clé 3G/3G+.

Insertion de la carte SIM

Pour se connecter, l'utilisateur devra insérer sa carte SIM, ce qui permettra à la technologie de fonctionner quel que soit l'opérateur téléphonique. Peugeot WiFi on Board est conçu pour offrir un accès à Internet aussi bien lorsque l'automobile est en mouvement que lorsqu'elle est immobile.

Le routeur pourra également être acquis à l'unité puisqu'il sera parallèlement commercialisé dans le réseau Peugeot à partir de 2010. Son prix ? Le constructeur n'a pas communiqué de tarif pour le moment.

mardi 15 septembre 2009

Pierre Clermontel auteur : Le Droit de la Communication Financière



CFO-news : Pierre Clermontel bonjour, qu'est ce qui vous a poussé à publier un ouvrage sur le droit de la communication financière ?

Pierre Clermontel

ierre Clermontel : C'est tout simplement la demande renouvellée de clients corporate, confrontés à un écheveau de réglementations complexes et évolutives et qui recherchaient une synthèse couvrant tout le champ des obligations d'information auxquelles ils sont astreints. Je reconnais volontiers que c'était aussi une occasion d'approfondir une réflexion de droit au delà d'une logique purement "transactionnelle" des opérations de marché. Et enfin, c'était une façon de partager une expérience acquise au fil des dossiers ainsi que quelques réflexions ou interrogations sur la régulation du marché.

Mais cette matière concerne les juristes ou les financiers ?

C'est un domaine en pleine construction, précisément au carrefour de plusieurs disciplines. Le droit évidemment, qui lui même couvre des dispositions éparses du code civil, de commerce, monétaire et financier etc, mais aussi la finance d'entreprise, la comptabilité, la communication. C'est finalement une matière pluridisciplinaire qui marque l'évident rapprochement du droit et de l'économie déjà manifestre en droit de la concurrence. C'est un domaine ou l'on ne peut pas raisonner de façon autonome en séparant la règle et le chiffre.

Alors le marché est il pleinement transparent aujourd'hui ?

Il est manifeste que les standards se sont aujourd'hui très signifiativement améliorés. La qualité, la quantité et la régularité du flux d'information des émetteurs assurent largement cette transparence tant recherchée. Par ailleurs, le renforcement récent des obligations déclaratives des investisseurs au titre des franchissements de seuils (effectifs ou potentiels par le biais de divers instruments dérivés) et des déclarations d'intention permet de partager largement l'information stratégique et encadrer les risques de rupture d'égalité. On constate finalement une convergence des standards, au sein de l'Union européenne sous l'effet des directives d'harmonisation, mais aussi avec le marché américain.

Quels sont les progrès encore attendus ?

On entend souvent des appels à plus de régulation et de transparence, surtout en cette période de crise et de "refondation du capitalisme". Bien sur, on peut toujours faire plus mais attention aux effets contraires car il y a un moment ou trop d'information nuit à sa compréhension. Par exemple la question des comptes trimestriels reste controversée; elle souligne une sorte de contradiction entre l'exigence d'informations régulières (dont on sait l'incidence sur la volatilité des cours) et la logique industrielle de long terme. Par ailleurs, les prospectus établis à l'occasion d'opérations sont tellement complexes qu'il faut en faire des résumés qui eux meme sont souvent plus utiles aux institutionnels qu'au public. Cela étant, il est exact que certains secteurs peuvent être, et seront, plus encadrés comme les agences de notation, les structures d'investissement non soumises à des ratios de solvabilité ou des plafonds d'engagements.

Quelles seraient les trois idées à retenir de votre ouvrage ?

La première c'est la disparité des obligations d'information qui, en dépit d'un souci d'harmonisation, varient en fonction de l'émetteur (statut, taille, nationalité), de la nature de l'instrument émis (capital ou dette), de la nature du souscripteur (institutionnel ou particulier) ou encore du marché de cotation (réglementé ou organisé). La règle générale s'accompagne d'une série d'exceptions et de dérogations qui semblent suggérer une sorte d'information "à la carte".

La seconde c'est l'étendue de la responsabilité des opérateurs et l'accroissement des risques. On observe que les procédures de sanction se multiplient avec des sanctions pécuniaires plus élevées, à la charge cumulativement des émetteurs et des dirigeants.


La troisième c'est la préoccupante complexité du droit. On assiste à l'accumulation de strates successives sans harmonisation. Ainsi par exemple le cumul des rapports de gestion et des rapports financiers. Le droit financier est devenu un droit réglementaire minutieux, marquant une rupture avec la formulation de principes généraux qui fondaient la culture juridique classique. La précision de plume de Portalis, portant la réputation du Code Civil, patit désormais d'un style parfois amphigourique.


Pierre Clermontel, je vous remercie et vous donne rendez-vous très prochainement dans un nouveau numéro de CFO-news.

lundi 14 septembre 2009

Conférence Apple : des attentes déçues



Technologie - Malgré la pléthore d’annonces faites hier, Apple n’a pas surpris son monde. On pensait entendre parler de la tablette Internet et de l’arrivée des Beatles sur iTunes... Des annonces qui pourraient intervenir l’année prochaine.

L'euphorie suscitée par la présence de Steve Jobs lors du keynote de mercredi soir n'aura duré que le temps de la conférence. Bien que fournie en annonces, la grand-messe Apple a laissé sur leur faim la plupart des observateurs qui attendaient du « lourd ».

Une grosse rumeur circulait à propos de l'arrivée des Beatles sur l'iTunes. Véritable arlésienne, ce projet a repris de la vigueur avec la sortie mercredi 9 du jeu The Beatles : Rock Band comprenant 45 morceaux, en même temps que la réédition de la discographie remasterisée du groupe, le jour choisi par Apple pour son keynote.

Patience jusqu'au CES de 2010 ?

Tous les obstacles n'ont donc pas été levés. Pourtant, à l'issue de la conférence, Steve Jobs a confié à un journaliste de USA Today que le projet était toujours d'actualité : « nous adorerions avoir les Beatles sur iTunes. Je pense que cela sera pour l'année prochaine », déclare Steve Jobs. Il ajoute : « Je suis optimiste. Les Beatles et EMI ont des points à régler mais, une fois que cela sera fait, iTunes est le premier endroit où ils veulent que leur oeuvre soit disponible, et ils y seront accueillis à bras ouverts ». Imagine...

Autre attente déçue, la présentation de la tablette Internet. Pour beaucoup d'observateurs, il ne fait presque aucun doute qu'Apple a bien un produit dans ses tiroirs. Pourtant, pas la moindre petite allusion hier. On dit que Steve Jobs piloterait lui-même le projet auquel il accorde toute son attention depuis son retour. Plusieurs prototypes auraient été retoqués.

Le patron d'Apple pourrait-il carrément enterrer le projet s'il ne le juge pas satisfaisant ? Apple peut aujourd'hui presque tout se permettre. Certaines sources parlent maintenant d'une annonce lors du dernier trimestre voir même lors du CES de Las Vegas en janvier prochain. A suivre donc... (Eureka Presse)

Rien de transcendant sous le soleil...Pas de tablet sous mac OS...la pomme prépare son plan com et son lancement... pas de nouveautés croustillante cet hiver donc pas de nouveau marché qui s'ouvre.

On va encore galérer...voir fermer si ca continu...

Motorola confiant sur le succès de son offensive Android



Business - Le fabricant américain rêve de sa gloire passée et mise sur la multiplication des références sous Android pour redresser la barre. Petit problème : la concurrence fait la même chose.

Motorola joue gros avec sa stratégie orientée Android. Il faut dire que le fabricant américain n'est plus que l'ombre de lui même avec une part de 5,6% (au 2e trimestre) contre 10% il y a un an et 6,2% il y a un trimestre. Rappelons qu'il y a pas si longtemps que cela, Motorola est solidement accroché à la deuxième place mondiale, il est aujourd'hui 4e.

Alors que le groupe avait presque décidé de se séparer de la déficitaire branche mobile, une ultime offensive a été décidée : se jeter corps et âme dans l'univers Android. Un premier terminal, le Dext, vient d'être lancé aux Etats-Unis (voir notre article dans BusinessMobile.fr).

"Nous sommes très optimistes pour cet appareil", a déclaré à Reuters Sanjay Jha, le co-directeur général de Motorola.. "Il est encore trop tôt pour donner une estimation des volumes de ventes mais nous ferons tout ce qu'il faut pour que ce chiffre soit le plus important possible."

Plusieurs dizaines de combinés lancés en 2010 ?

Mais c'est par le nombre que Motorola veut faire la différence. La firme présentera dans les prochaines semaines un deuxième smartphone basé sur Android et destiné au marché mondial, a dit Sanjay Jha.

Par ailleurs, "plusieurs dizaines" de combinés Android seraient lancés dans les 15 à 18 prochains mois, dont un modèle fortement axé sur le multimédia et des appareils destinés aux personnes principalement intéressées par les courriels et les SMS. Et une vingtaine de téléphones basés sur Android sont en cours de développement. Les ambitions sont claires même si les chiffres avancés paraissent importants...

Si le succès est au rendez-vous, Motorola intensifiera son offensive en Europe : "Est-ce que nous nous y attaquerons avec un important plan marketing et une organisation conséquente ? Cela dépendra de nos performances financières dans les deux à trois prochains trimestres de l'année prochaine.", tempère le dg.

Pour autant, les plans de Motorola risquent de se heurter à une triste réalité. D'abord, le fabricant arrive tard sur le segment Android où plusieurs concurrents (HTC et Samsung) ont déjà pris de solides positions.

Par ailleurs, cette stratégie du volume est également employée par la concurrence. Samsung, le numéro deux mondial (et numéro un français) a déclaré qu'il multiplierait les lancements de terminaux sous Android.

"Nous pensons qu'Android va véritablement devenir une référence dans le marché. Nous allons donc sortir plusieurs autres modèles avant la fin de l'année, et au final, nous aurons une gamme qui couvrira plusieurs segments de clientèles", expliquait il y a quelques mois à ZDNet.fr, David Eberlé, directeur télécom de Samsung France.

Le prétexte Android ne suffira pas à Motorola. L'entreprise devra avant tout lancer des terminaux qui se démarquent de la concurrence, qui apportent une vraie valeur ajoutée (comme à l'époque du Razr).

L'intégration dans ses terminaux de la surcouche Motoblur développée par Motorola pourrait faire la différence, cette interface semble en effet susciter l'intérêt des observateurs. Mais cela suffira-t-il ?

En tout cas, Motorola refuse de céder à la pression. Ce premier terminal sous Android ne sera pas un téléphone "ça passe ou ça casse", promet Sanjay Jha. Wait and see donc.


La concurrence se fait de plus en plus dur sur notre marché... on va y laisser des plumes...

vendredi 11 septembre 2009

RFID NABAZTAG en péril...



Ca sent le sapin pour les lapins Nabaztag (Violet)

Trois dossiers de reprise ont été déposés, tous les trois refusés par la justice. Les candidats ont un mois pour revoir leur copie. La liquidation guette.

L'avenir des lapins Nabaztag de la société Violet en redressement judiciaire, apparaît de plus en plus compromis. Le 4 septembre dernier, le tribunal de Commerce de Paris a donc reçu les offres de reprise.

Comme nous vous le révélions, la société GoProd (dont Iliad/Free est l'actionnaire) a bien déposé un dossier, ainsi que deux autres entreprises dont les identités ne sont pas connues. Mais selon nos informations, les trois offres ont été rejetées par la justice.

Liquidation

Chaque candidat à la reprise a désormais un mois pour revoir sa copie. S'ils jettent l'éponge ou si les offres sont à nouveau rejetées, Violet sera purement et simplement liquidée.

Toujours selon nos informations, la pierre d'achoppement se situe au niveau du montant de la reprise. Le tribunal de Commerce attendrait au minimum un investissement de 500 000 euros (dont 200 000 euros à titre d'engagement) pour accepter une offre.

"Ce n'est pas envisageable pour un lapin qui n'est pas viable", commente Adrien Touati, actionnaire de GoProd. Ce dernier s'était ainsi engagé à investir environ 300 000 euros sur 24 mois. GoProd précise néanmoins qu'il déposera "probablement" un nouveau dossier. Mais l'espoir d'une reprise s'amenuise.

Une perspective qui n'a pas de sens selon le candidat : "liquider une société alors que des gens souhaitent faire perdurer l'activité est un manque de respect envers chaque client.", poursuit l'actionnaire.

Rappelons que Violet a réalisé un chiffre d'affaires de 2,2 millions d'euros à fin 2008 contre 3,2 millions d'euros un an plus tôt. La société compte 15 salariés.

mardi 8 septembre 2009

eBay cède 65% de Skype pour 1,9 milliard de dollars


Business - Le fonds Silver Lake Partners associé à Andreessen Horowitz remporte le morceau. Le géant des enchères en ligne fait une bonne affaire et conservera les 35% restants.

C'est confirmé. eBay a officialisé ce mardi la cession de 65% Skype à un fonds d'investissements pour 1,9 milliard de dollars en cash. L'heureux élu est Silver Lake Partners, qui met la main sur le service de VoIP et ses 405 millions d'abonnés.

Le géant de l'enchère en ligne s'en sort bien. Il conservera 35% de la société et surtout, il limite les pertes. Le groupe avait déboursé 3,1 milliards en 2005 pour mettre la main sur Skype. Or, si on se base sur le prix payé par Silver Lake Partners, Skype est valorisé à 2,75 milliards de dollars.

eBay ne perd donc "que" 350 millions de dollars...

Outre le fonds américain, le consortium d'acheteurs est formé du fonds de capital-risque Andreessen Horowitz, créé par le co-fondateur de Nestscape Marc Andreessen, qui est l'un des administrateurs de Skype.

Prix flatteur

On trouve également le fonds londonien Index Ventures, déjà actionnaire de Skype, et un fonds de retraite canadien, le Canada Pension Plan (CPP) Investment Board.

eBay avait annoncé en avril dernier vouloir se séparer de sa filiale , faute d'avoir réussi à l'intégrer dans son schéma économique aux cotés de sa plateforme de ventes aux enchères et de la branche de paiement en ligne Paypal. Les synergies évoquées lors du rachat n'ont finalement jamais été trouvées.

Il faut surtout dire que malgré un nombre colossal d'utilisateurs, Skype n'a jamais réussi à monétiser son audience. Les 405 millions d'utilisateurs de Skype ont toujours boudé les services payants, leur préférant leur pendant gratuit. Même si le chiffre d'affaires de Skype progresse, il reste en deçà des attentes de sa maison mère.

L'entreprise a réalisé 551 millions d'euros de chiffre d'affaire en 2008, et au deuxième trimestre de cette année, ses revenus ont progressé de 25% sur un an, à 170 millions de dollars. Insuffisant pour eBay.

Reste que le prix obtenu est plutôt flatteur compte tenu des revenus de la société et de ses perspectives de croissance qui semblent limitées...

Par ailleurs, le conflit entre eBay et Niklas Zennstrom, créateur du logiciel de VoIP a pu précipiter la décision de vente. Skype utilise en effet un protocole créé et développé par Zennstrom et sa société Joltid. Depuis qu'eBay a racheté Skype, le groupe paye des royalties annuelles au créateur de ce composant essentiel à la bonne marche de l'application.

Sauf qu'eBay ne semble plus disposé à payer. Pour se faire, elle a déposé en avril un recours devant les tribunaux britanniques. De son côté, Joltid a indiqué vouloir mettre un terme à la licence d'utilisation obligeant Skype à changer de "moteur".

RadioBlog condamné à verser plus d'un million d'euros aux ayants droit français


Fermé depuis début 2008, le site français RadioBlog proposait des milliers de morceaux en écoute libre. La justice vient de condamner ses deux créateurs à verser 1,089 million d’euros d'amende aux ayants droit.

L'addition est salée pour RadioBlog. Les deux créateurs du site (un père et son fils) viennent d'être condamnés par le tribunal correctionnel de Paris à 1,089 million d'euros d'amende. 817 000 euros iront à la Société civile des producteurs de phonogrammes (SCPP) et 218 000 euros à la Société des producteurs de phonogrammes en France (SPPF).

Créé en 2003, RadioBlog proposait l'écoute en streaming de 300 000 morceaux de musique, sans rémunérer les auteurs. En mars 2007, la Sacem obtenait la fermeture du site ainsi que celle de BlogMusik devenu Deezerpar la suite. Ce dernier a fini par passer un accord avec les ayants droit et a pu reprendre son activité tandis que RadioBlog allait à l'épreuve de force.

Une amende égale au montant des revenus publicitaires

A l'époque, Benoît Tersiguel, patron de RadioBlog justifiait son refus de négocier : « (...) quand la Sacem propose qu'on lui reverse 8% de notre chiffre d'affaires mondial, ce n'est pas viable. Les auteurs-compositeurs français représentent 16% des recherches sur le site, et 70% de notre audience ne vient pas de France ». La SPPF s'était à son tour engagéedans la bataille pour faire « quelques exemples ».

Le tribunal correctionnel de Paris a estimé que RadioBlog avait monté une activité « particulièrement lucrative » qui « s'est poursuivie en dehors de tout cadre légal, au mépris des droits de la propriété intellectuelle ». L'amende infligée correspond, d'après le tribunal, au montant des recettes publicitaires perçues par RadioBlog entre 2006 et 2007. (Eureka Presse)

Les éditeurs français et italiens se soulèvent à nouveau contre Google Livres



Juridique - La fronde contre le service de numérisation des livres du géant de Mountain View s'amplifie. Les éditeurs européens sont en ordre de bataille.

La tension est encore montée d'un cran entre les éditeurs européens de livres et Google. Après l'épisode de la BNF (Bibliothèque nationale de France) qui pourrait confier au géant du Web la numérisation de son fonds, le débat s'est déplacé sur l'accord qu'a passé Google avec les auteurs américains en 2008. Un accord rejeté en bloc.

Ce dernier prévoit notamment le mode de rémunération des livres numérisés et publiés sur le service et le partage de revenus entre Google, les éditeurs et les auteurs (37% des bénéfices liés à cette exploitation pour le premier, 63% pour les seconds). L'examen actuel de cet accord par la justice américaine permet aux éditeurs, européens notamment, de contre-attaquer.

En France, le SNE (Syndicat national des éditeurs) estime que cet accord "n'est pas conforme au droit de la propriété littéraire et artistique". L'organisation qui représente 80% du marché du livre dans l'hexagone compte adresser une lettre au juge américain.

Pour le SNE, si cet accord est validé, il pourrait être appliqué aux éditeurs et auteurs non américains. Inacceptable pour le syndicat.

"Hypocrite"

Même tonalité en Italie et en Allemagne. Chez nos amis transalpins, la guerre est déclarée. "Cet accord viole plusieurs points de la convention de Berne sur les droits d'auteur, qui affirme la nécessité d'un accord préalable pour toute utilisation des oeuvres", affirme dans un communiqué l'Association italienne des Editeurs qui a présenté ses objections devant un tribunal de New York.

"Nous nous trouvons face à un accord privé qui institue de fait un régime spécial en faveur d'une seule entreprise, ce qui est sans précédent", explique-t-elle. "Un régime de ce type crée des risques réels de monopole dans l'édition électronique", dénonce-t-elle.

Outre-Rhin, un recours auprès du tribunal de New York a également été déposé. L'argumentaire est le même : si ce projet est entériné, il risque d'avoir un impact international, notamment sur les droits d'auteur des écrivains allemands.

Pourtant, l'accord de 2008 vise uniquement le territoire des Etats-Unis...

Le moteur de recherche doit être auditionné lundi par la Commission européenne, qui l'a invité à s'expliquer sur l'accord passé avec l'association des éditeurs et le syndicat des auteurs américains.

Enfin, last but not least, n'oublions pas qu'Amazon, Microsoft et Yahoo, se sont aussi fermement opposés au projet de Google. Mais dans ce cas, il ne s'agit pas de défendre les auteurs et les éditeurs mais plutôt leur business. Une posture "hypocrite" dénoncée d'ailleurs par l'Authors Guild quia signé le fameux accord avec Google.

Microsoft obtient la suspension de l’interdiction de vente de Word


Word devait être interdit à la vente aux US à partir du 10 octobre suite à la condamnation de Microsoft pour violation de brevet. Un tribunal d’appel a décidé de suspendre cette injonction. L’affaire sera tranchée le 23 septembre.

Les efforts de Microsoft et le soutien de ses partenaires OEM ont fini par payer aux Etats-Unis. L'éditeur vient en effet d'obtenir un sursis de la justice. Suite à sa condamnation en août pour la violation d'un brevet détenu par la société canadienne i4i, Microsoft avait été mis en demeure de modifier le code de Word 2003 et 2007 sous peine de voir ses logiciels interdits de vente à partir du 10 octobre.

Une cour d'appel vient finalement d'accorder à Microsoft la suspension de l'injonction prononcée le 11 août par un juge fédéral. Une décision dont se satisfait naturellement l'éditeur. Du côté du plaignant, i4i, on estime que la firme de Redmond a fait jouer la peur quant aux conséquences de l'interdiction de vente.

i4i reproche à Microsoft d'avoir joué sur la peur

Les constructeurs de PC Dell et HP avaient
apporté leur soutien à Microsoft afin de présenter à la justice les conséquences pour eux d'une modification du code source de Word. Un tel changement impliquerait selon eux de revoir les images logicielles utilisées pour configurer leurs ordinateurs, et par conséquent du temps et des ressources.

Ces arguments ont semble-t-il été entendus. Pour autant, Microsoft n'est pas encore tiré d'affaire puisqu'il doit encore convaincre les juges en appel. La suspension de l'injonction représente néanmoins pour l'éditeur une deuxième victoire.

Fin août, il avait ainsi déjà obtenu que son appel soit entendu au cours d'
une procédure accélérée. Le tribunal entendra donc les arguments de Microsoft le 23 septembre. La société américaine avait été condamnée en première instance à verser 290 millions de dollars à i4i et à retirer de ses logiciels les composants enfreignant sa propriété intellectuelle.

« I4i est confiant dans le fait que le jugement final sera en notre faveur, reconnaissant la validité de la violation obstinée de Microsoft de notre brevet et de l'injonction à l'encontre de Word » a
déclaré à CNET Newsl'administrateur d'i4i Loudon Owen.

Canonical met à disposition des entreprises un service expert pour Ubuntu


Open source / Linux


Technologie - Canonical propose un service de support personnalisé comprenant la mise à disposition d’un ingénieur. Par ailleurs, le prochain Ubuntu est désormais en version Alpha 5. La RC sortira le 22 octobre comme Windows 7.

Canonical, l'entité commerciale derrière la distribution Linux Ubuntu, vient d'annoncer une nouvelle offre de support à destination des clients entreprise : Premium Service Engineer (PSE).

Ce nouveau service consiste à mettre à disposition du client un expert de Canonical chargé d'assurer un support technique personnalisé, un technicien dont la compétence découlera de la connaissance des spécificités du SI de l'entreprise cliente.

Sur son site, Canonical présente le PSE comme des ingénieurs habilités à intervenir sur les systèmes existants aussi bien que sur les déploiements et migrations, en particulier dans les environnements complexes.

Karmic Koala attendu pour le 22 octobre

Cette interface unique entre l'éditeur et la société cliente aura également pour mission de gérer les tickets de support, et sera pour cela en relation avec les développeurs et ingénieurs de Canonical. Le PSE ouvre de plus le droit à des sessions de formation pour les équipes internes.

Ce service de support a néanmoins un coût. The Register avance le prix de 50 000 euros par an, pour à la fois la mise à disposition de l'ingénieur et l'accès à d'autres services de support et de résolution d'incidents.

Par ailleurs, la prochaine version d'Ubuntu est désormais en Alpha 5. Karmic Koala intègre notamment la bêta 2 de Gnome 2.28 et le noyau Linux 2.6.31-9.29. La dernière version Alpha est attendue pour le 17 septembre et la Release Candidate le 22 octobre... date de sortie deWindows 7.

4G : Nokia est prêt pour le LTE



Technologie - L'équipementier a profité du Broadband Forum 2009 de Paris pour présenter son premier modem 4G. Ses premiers terminaux LTE sont attendus pour 2010.

L'écosystème LTE (Long Term Evolution ou 4G) se met en place. Après la standardisation de la technologie et son adoption massive auprès des équipementiers télécoms (les stations 4G sont prêtes), c'est au tour des fabricants de mobiles d'entrer dans la danse.

On commence d'ailleurs à voir fleurir les premiers réseaux commerciaux LTE, notamment en Europe du Nord.

Petit rappel : la LTE exploite les fréquences OFDM (Orthogonal Frequency Division Multiplexing) et MIMO (Multiple Inputs Multiple Outputs) qui permet le transfert de données à plus longue portée et à plus grande vitesse grâce à l'utilisation simultanée de multiples liens de transmission radio.

Alors que la 3G+ plafonne théoriquement à 42 Mb/s en download (7 Mb/s en usage pratique), la LTE permet un débit descendant théorique de plus de 100 Mb/s et montant de 50 Mb/s afin de répondre à l'explosion des usages datas. Rappelons que depuis mai 2007, le volume de données échangé sur les réseaux mobiles a dépassé celui de la voix.

Le LTE permet en outre une diminution du délai de latence, un point critique pour la qualité des services IP en temps réel et le support de bien plus d'utilisateurs par cellule, permettant une meilleure disponibilité des services.

Premiers réseaux en 2010

Cette technologie devrait à terme devenir la 4G mobile même si le LTE devrait continuer à cohabiter encore un certain nombre d'années avec les réseaux 3G et 3G+.

Si les équipements radio sont prêts, les terminaux restent encore confidentiels. Or sans devices (qu'il s'agisse de mobiles ou de min-PC), point de salut. Les fabricants évoquent l'année 2010-2011 pour voir débarquer les premiers smartphones et MID (Mobile Internet Devices) compatibles.

Nokia, le numéro un mondial, est aujourd'hui officiellement dans la course. Alors que le finlandais semblait privilégier le WiMax mobile en tant que technologie haut débit sans fil, l'adoption du LTE par le secteur de la téléphonie mobile dans son ensemble l'a poussé à revoir sa stratégie.

A l'occasion du Broadband Forum qui a ouvert ses portes ce lundi à Paris, la firme a dévoilé son premier modem LTE qui équipera ses prochains modèles."Nokia, qui est l'un des membres fondateurs de la LTE/SAE Trial Initiative (LSTI), réalise des essais d'interopérabilité avec divers fournisseurs réseau, travaille en collaboration avec des fabricants d'équipements de mesure et propose son assistance aux opérateurs souhaitant déployer la LTE. Le modem Internet Nokia RD-3 est utilisé dans toutes ces activités", explique Jani Mäenpää, chef de projet, Interopérabilité et essais LTE/SAE, Nokia.

Comme ses petits concurrents, ce composant prend en charge l'interopérabilité avec GSM/EDGE et WCDMA/HSPA. En effet, les opérateursentendent rentabiliser leurs investissements 3G, ils feront donc cohabiter 3G/3G+ et LTE quelques années. Il faudra donc terminaux multistandards.

Nokia table sur le lancement de mobiles LTE dès 2010. Néanmoins, le contexte économique et la baisse des ventes de mobiles pourraient pousser les autres fabricants à attendre et les opérateurs à repousser leurs investissements en infrastructures. Pour certains, il ne faudra pas compter avant 2011-2013 pour voir les premiers réseaux commerciaux en Europe (exceptée la Scandinavie).

Firefox alerte ses utilisateurs sur les failles de Flash


Sécurité - En mettant à jour leur navigateur le 8 septembre, les utilisateurs de Firefox sauront également si leur version de Flash est obsolète ou non, via une procédure d'alerte lancée par Mozilla. Firefox 3.6 intègrera nativement un système de contrôle des plugins.


Les extensions Flash dans les navigateurs web sont de plus en plus exploitées par les pirates pour des attaques informatiques. Pas étonnant lorsqu'on sait que plus de 90% des utilisateurs de logiciels de navigation disposent de Flash sur leur ordinateur.

Mozilla a donc décidé d'alerter ses utilisateurs recourant à une version vulnérable de l'application d'Adobe. Ainsi, mardi 8 septembre, à l'occasion de la diffusion d'une mise à jour pour les versions 3.0 et 3.5 de Firefox, une procédure identifiera la version de Flash installée par l'internaute.

80% d'internautes ne disposent pas d'un Flash à jour

Si l'application est détectée comme n'étant plus à jour, un message sera affiché dans Firefox. Après la mise à jour du navigateur, la première page à s'ouvrir au redémarrage liste les nouveautés. Cette page d'information comprendra donc cette fois, en plus, une alerte relative à Flash, avec un lien de téléchargement sur le site d'Adobe si la version détectée est obsolète.

Sur le blog sécurité de Mozilla, Johnathan Nightingale explique que cette nouvelle fonctionnalité sera limitée à l'audit du plugin Flash. S'appuyant sur des résultats d'études, il estime à 80% la part d'utilisateurs de Firefoxutilisant actuellement une version de Flash vulnérable.

Un audit généralisé des plugins en novembre dans Firefox 3.6

Mais Mozilla envisage déjà d'étendre cet audit de sécurité à d'autres logiciels interagissant avec Firefox. Ainsi, plus tard au cours du mois de septembre, les utilisateurs pourront se rendre sur une page dédiée et procéder à un scan des plugins installés sur leur ordinateur.

Enfin, avec Firefox 3.6, prévu en principe pour le mois de novembre, lenavigateur intègrera en natif une nouvelle fonctionnalité de contrôle des plugins (Flash, QuickTime, Acrobat,...). Celle-ci fonctionnera sur le même principe que la mise à jour des extensions.

Actuellement, un utilisateur est automatiquement prévenu (au lancement de Firefox) lorsqu'une nouvelle version d'une des extensions qu'il utilise est disponible. Avec Firefox 3.6, il sera alerté de la même façon de la disponibilité des mises à jour des plugins.

lame de Fond APPLE - marché des SMARTPHONE...


Apple serait le numéro deux du mobile en valeur, devant Nokia

Selon une étude, la France constitue le troisième marché du mobile pour la pomme. L'affaire des iPhone fissurés va-t-elle inverser cette tendance ?

Les Français aiment décidément les pommes. Selon une information citée par Le Figaro, Apple serait devenu en quelques trimestres, le numéro deux du mobile en France grâce à ces trois modèles d'iPhone.

Le quotidien ne donne pas de chiffres, mais Apple se serait payé le luxe de doubler Nokia, qui se retrouve troisième (!), pour se placer derrière Samsung qui domine le marché hexagonal depuis plusieurs années déjà.

"(Nous avons) perdu 8 % à 9 % du marché français en valeur", concède au quotidien Philippe Barthelet, vice-président de Samsung en France. Une performance de taille pour ce nouvel entrant qui est entré sur le marché du mobile il y a à peine deux ans.

Cette information a été confirmée par l'AFP qui se base sur des chiffres Gfk. En juillet, Apple serait crédité d'une part de marché, en valeur, c'est-à-dire en chiffre d'affaires généré, de 25%, devant Nokia (16,9%) mais derrière Samsung (27%).

Prochain numéro 1 ?

En volume néanmoins (en quantité livrées), Apple reste loin derrière ses concurrents en se classant en cinquième position avec 8% de part de marché derrière Samsung (36,1% des ventes), Nokia (21,7%) et du sud-coréen LG (12,1%).

Le mouvement se serait accéléré avec la sortie en juin dernier de l'iPhone 3G S et surtout avec la perte d'exclusivité d'Orange qui a permis aux deux autres opérateurs français de vendre le terminal.Enfin, le prix élevé de l'iPhoen permet à Apple de grappiller des positions en valeur.

Malgré la sortie de nouveaux modèles assez attendus (comme le N97),Nokia n'a pu rien faire face à cette lame de fond fruitière. Le finlandais estime même qu'Apple pourrait devenir le numéro un hexagonal en valeur à court terme...

La France constitue désormais un véritable eldorado pour Apple en devenant le troisième marché mondial pour ses smartphones. 1,8 million d'exemplaires du terminal auraient trouvé preneur depuis sa sortie, contre 1,9 million en Allemagne et 13,2 millions aux Etats-Unis.

Reste désormais à savoir si l'affaire des iPhone fissurés, qui semble particulièrement toucher les utilisateurs français, aura un impact sur cette success-story sans précédent.