jeudi 30 avril 2009

Google News ouvre un compte sur Twitter


Google News ouvre un compte sur Twitter

Technologie - Le service d’agrégation d’actualités de Google est désormais présent sur Twitter. Les abonnés du site de micro-blogging peuvent recevoir le fil d’actualités et/ou envoyer les leurs vers GoogleNews.

Google a annoncé lundi la mise à disposition des usagers Twitter de son fil d'actualités GoogleNews. Celui-ci compulse quelque 25 000 sources mises à jour en temps réel. Les abonnés Twitter reçoivent les liens directement sur leur page personnelle. En cliquant dessus, ils accèdent au site source. Inversement, on peut également poster ses propres liens sur GoogleNews.

Faut-il y voir une tentative de Google de reprendre la main sur l'actualité en temps réel, terrain sur lequel Twitter se montre de plus en plus souvent meilleur que GoogleNews ? On sait aussi que depuis février Google a introduit aux Etats-Unis la publicité dans les résultats de requêtes sur GoogleNews.

L'apport des flux sur Twitter améliorera donc encore un peu plus l'audience, et permettra aussi de reprendre la main par rapport aux petits malins qui avaient créer des comptes similaires sans être forcément des officiels de Google. (Eureka Presse)


Ca peut être pas mal de mettre en place ce type de réseau de d'information et de notification...

twitter le micro blogg application, ca pas arriver tot ou tard...

Windows 7 : Microsoft désactive la fonction AutoRun par sécurité


Systèmes d'exploitation

Windows 7 : Microsoft désactive la fonction AutoRun par sécurité

Sécurité - Avec la progression des virus exploitant la fonction d’exécution automatique de Windows pour s’installer, Microsoft a décidé de retirer l’AutoRun de Windows 7 lors de la connexion d’un support USB à un PC.

Classiquement, lorsqu'un utilisateur connecte un support USB à son ordinateur, Windows lance automatiquement un menu permettant l'exécution de certaines tâches, comme l'ouverture d'un dossier ou l'exécution d'un programme.

Or, des malware (programmes malveillants) comme le ver Conflicker ont justement utilisé les capacités de l'AutoRun de Windows pour tromper l'utilisateur et ainsi infecter un système. Dans l'image ci-dessous, on constate ainsi qu'un menu supplémentaire (entouré en rouge) s'est inséré dans la fenêtre d'exécution automatique de Windows. Il s'agit en vérité d'un menu malveillant.



Dans la version Release Candidate de Windows 7, Microsoft a donc modifié la fonction AutoRun afin de bloquer ce type d'attaque : désormais, lors de la connexion d'un support amovible, l'AutoRun ne sera plus disponible. En revanche, cette modification n'a pas été étendue aux CD et DVD.

De même, certaines technologies USB, comme les mémoires flash produites par U3, sont identifiées par Windows comme des supports optiques. Un pop-up AutoRun continuera donc d'être lancé pour ces périphériques USB.

Sur son blog, Microsoft explique que cette modification ne concerne que la version RC1 de Windows 7. Toutefois, l'éditeur envisage de l'intégrer à ses autres OS, à savoir Vista et XP.


Pour l'instant dans mes problématiques quotidiennes je ne suis pas touché en tant que fabricant d'électronique par le piratage parasitaire des hackers... néanmoins, j'en convient il faut se prémunir autant que faire se peut contre les malveillances éventuelles susceptibles d'attaquer notre système. C'est plus à la R&D soft de faire le nécessaire qu'au département légal.

Il n'en demeure pas moins que les problématiques de piratage soft doivent toujours être quelque part dans le traitement de nos dossiers.


Piratage : trois FAI refusent de livrer les IP des internautes en Suède


Piratage : trois FAI refusent de livrer les IP des internautes en Suède

Législation - La loi anti-piratage suédoise impose aux fournisseurs d’accès de livrer les adresses IP de leurs clients soupçonnés de violation du droit d’auteur. Trois d’entre eux, dont Tele2, ont déclaré qu’ils effaceraient leurs données de trafic.

La nouvelle législation anti-piratage entrée en vigueur en Suède le 1er avril rencontre une vive opposition de la part de certains fournisseurs d'accès internet. D'après la loi, les ayants droit peuvent exiger d'un FAI qu'il livre les données de trafic et l'IP de ses clients internautes.

Le gouvernement suédois, qui a mis en oeuvre un dispositif de riposte graduée comparable à celui qui va être adopté en France, via le projet Hadopi, peine à obtenir la collaboration des FAI. Trois d'entre eux, dont Tele2, l'un des trois principaux fournisseurs du pays, ont déclaré qu'ils effaceraient les données de trafic afin de protéger la vie privée de leurs clients.

L'IFPI s'insurge contre la décision de Tele2

Le patron de Tele2, Niclas Palmstierna, a confirmé à l'agence de presse TT Tuesday, qu'à partir de maintenant, les adresses IP ne seraient plus stockées. Or, pour identifier un individu en infraction avec la nouvelle loi suédoise sur le piratage, une adresse IP est indispensable.

La décision de Tele2 d'effacer les logs suit celle de deux autres fournisseurs d'accès que sont All Tele et Bahnhof. Le premier FAI du pays, Telia Sonera, a quant à lui fait savoir qu'il n'adopterait pas cette politique, arguant du fait que ces données étaient utilisées également pour une problématique de sécurité. Les logs devraient donc être conservés durant quelques semaines, au maximum trois.

L'International Federation of Phonographic Industry (IFPI) s'est elle aussitôt indignée, accusant Tele2 de contribuer au crime. L'IFPI pourra sans doute malgré tout se consoler en constatant la baisse importante du trafic Internet enregistrée depuis l'entrée en vigueur de la loi. Selon le Swedish network exchange Netnod, le trafic aurait chuté de 30 à 50 % le 1er avril, et resterait depuis relativement faible.


Ah bah voilà une action qu'elle est belle. De la résistance des FAI qui s'apparente quand même grandement à une opération de communication...sous pretexte de conservation des données individuelles...HAdopi est une siposition légale qui va à l'encontre de l'ère du temps...


Ce sont aux acteurs de l'économie de la culture de s'adapeter et trouver un nouveau modèle économique et non pas à la société de pâtir d'une inadaptation des acteurs économiques à lévolution du temps...et des technologies.




mercredi 29 avril 2009

4e licence 3G : Virgin Mobile évoque sa candidature



4e licence 3G : Virgin Mobile évoque sa candidature

Virgin Mobile va-t-il aller concurrencer Free sur le dossier de la quatrième licence 3G ?

C'est possible selon Geoffroy Roux de Bézieux.. « Nous sommes en train d'étudier le dossier sérieusement » a affirmé le président du MVNO lors d'une conférence de presse. Quelques heures plus tôt sur BFM, il s'était pourtant déclaré « sceptique » en évoquant le changement de business modèle nécessaire pour évoluer d'un métier d'opérateur virtuel à opérateur 3G qui consiste à « construire un bout [de réseau] et à louer le reste ».

Sa décision reste suspendue à deux conditions, et non des moindres : l'obligation de couvrir au moins 25 % de la population en deux ans et la rentabilité économique. Virgin Mobile indique attendre des  réponses sur ces points avant la clôture de l'appel d'offres. Mais le calendrier est serré car l'Arcep a déjà fixé la date limite de dépôt des candidatures au 30 juin et on attend toujours les décrets du gouvernement qui doivent fixer les modalités financières.

Licence 3G : info ou intox ?

Cependant, le prix d'acquisition a un pouvoir d"attraction : à 206 millions d'euros, ce morceau de licence 3G ( 1/3 des capacités des licences actuelles, NDLR)  est la moins chère d'Europe estime Roux de Bézieux. Va-t-il réussir à convaincre actionnaires et banquiers de financer un projet global chiffré entre 1,5 et 2 milliards d'euros ?  « Nos actionnaires souhaitent investir  » affirme-t-il. 

3G ou pas, le leader des MVNO français va se donner les moyens de garder son rang avec un plan média de 38 millions en 2009 (contre 40 en 2009). Objectif : atteindre 2 millions de clients en 2010 ( 1,13 millions aujourd'hui ) en lançant des « offres agressives  ».

Comment ? Virgin Mobile a renégocié son contrat d'exclusivité avec Orange, qui lui loue son réseau, afin de pouvoir faire jouer la concurrence pour faire baisser le prix d'achat de ses minutes.

Pour l'heure, le MVNO reste discret sur les chiffres. Toujours pas de rentabilité prévue en 2009 avec un chiffre d'affaires de 250 millions d'euros.

Avec un revenu moyen par utilisateur (ARPU) de 20 euros, c'est le champion des "petits forfaits" gros consommateurs de SMS et économes sur la voix. En lançant,en 2006, le premier forfait illimité en SMS, Virgin Mobile avait séduit les moins de de 25 ans. Aujourd'hui, 28 % de ses clients sont des étudiants. 

Google suit la grippe porcine avec Google Flu Trends

Google suit la grippe porcine avec Google Flu Trends

La grippe porcine fait la une de tous les journaux depuis son apparition au Mexique : Google propose de suivre la progression de l'é

pidémie grâce à son outil lancé en novembre dernier, Google Flu Trends.

L'ambition du service Web de Google est de parvenir à détecter les épidémies de grippe et leur niveau d'activité grâce à l'analyse des requêtes des internautes (associées à des IP pour leur géolocalisation). Sont ainsi prises en compte les requêtes potentiellement liées à la grippe comme  « symptômes grippaux », « douleurs musculaires », ou encore « fièvre ». 

Lors du lancement en novembre dernier de Google Flu Trends, Google déclarait avoir partagé et comparé ses résultats avec ceux des centres de surveillance américains, les CDC (Centers for Disease Control and Prevention, CDC) sur la période 2003 à 2008, et constaté une concordance. Les requêtes des internautes permettraient ainsi de détecter des foyers d'infection.

Google Flu Trends constituerait alors un outil fiable pour les américains désireux de se tenir informés de la propagation, ou non, de la grippe porcine aux Etats-Unis. Le service Web n'est en effet disponible que pour cette partie du monde (et pour chaque Etat). D'après Google Flu Trends, le niveau d'activité de la grippe est actuellement faible (mais élevé à Hawaii et modéré en Alaska).

 

ca c'est un exemple de la puissance d'internet et de la circulation de l'information...de son traitement. Google c'est big brother mais qui peut trouver des applications innovantes qui apporteront énormément à la société.

Sur le plan juridique, lorsqu'il s'agit de données et de traitement empirique cela n'a pas trop de conséquence en matière de liberté individuelle.



Apple a-t-il des ambitions dans les processeurs ?


Apple a-t-il des ambitions dans les processeurs ?

Apple a procédé à un nouveau recrutement dans le domaine des processeurs avec l'arrivée de Bod Debrin, auparavant directeur technique pour ATI et AMD.

Bob Debrin, responsable notamment du design du processeur graphique de la GameCube, la console de jeu de Nintendo, rejoint Apple en tant que directeur senior.

Cette nouvelle embauche, après celle de Mark Papermaster qui travaillait sur les processeurs pour IBM, devrait relancer les spéculations autour du lancement d'une puce pour les iPod et l'iPhone d'Apple.

Les premières rumeurs concernant la création d'un processeur par Apple avaient suivi le rachat l'année dernière de la société PA Semi pour 278 millions de dollars. Bod Debrin et Mark Papermaster pourraient contribuer à faire des appareils d'Apple des plates-formes de jeu. Le constructeur américain n'avait en effet pas caché ses ambitions dans le domaine des jeux vidéo.

Stratégie de diversification interressante....une fois implanté dans tous les foyers avec leur Ipod et bientôt i-phone, les voilà déjà en train de cogiter sur une puce et un moyen de se développer dans les foyers pour proposer une expérience jeu en plus du reste...Apple futur acteur incontournable du divertissement embarqué? 


On sème des graines et on verra bien si ca prend racine ou pas.

mardi 28 avril 2009

L'IRD opte pour le progiciel juridique Legal Suite


L'IRD opte pour le progiciel juridique Legal Suite



Après le CNRS et le CEA*, l'Institut de recherche pour le développement (IRD) s'appuie sur le progiciel de gestion juridique Legal Suite afin de mettre en oeuvre Sirocco. Système intégré de recherche, d'organisation et de création des conventions, Sirocco est censé simplifier le processus de gestion des conventions passées entre l'IRD et ses partenaires. Les collaborateurs de l'Institut accèdent au système depuis un portail interne.

Legal Suite, de son côté, intègre un socle commun avec moteur de recherche, outils de pilotage juridique et de gestion budgétaire, annuaire. L'architecture modulaire du progiciel permet aux clients d'opter pour d'autres fonctionnalités comme la gestion de la propriété intellectuelle, l'administration des affaires sociales ou encore le conseil.

Editrice de cette solution de gouvernance d'entreprise « pour les juristes, par les juristes », la société Legal Suite est présidée par son fondateur Patrick Deleau. L'entreprise est installée à Suresnes (Hauts-de-Seine) et dispose de filiales à Montréal et à Bruxelles.

L'IRD opte pour le progiciel juridique Legal Suite

L'IRD opte pour le progiciel juridique Legal Suite

* Publié par Ariane Beky le Lundi 27 Avril 2009 | envoyer | commenter
Legalsuite
Après le CNRS et le CEA*, l'Institut de recherche pour le développement (IRD) s'appuie sur le progiciel de gestion juridique Legal Suite afin de mettre en oeuvre Sirocco. Système intégré de recherche, d'organisation et de création des conventions, Sirocco est censé simplifier le processus de gestion des conventions passées entre l'IRD et ses partenaires. Les collaborateurs de l'Institut accèdent au système depuis un portail interne.

Legal Suite, de son côté, intègre un socle commun avec moteur de recherche, outils de pilotage juridique et de gestion budgétaire, annuaire. L'architecture modulaire du progiciel permet aux clients d'opter pour d'autres fonctionnalités comme la gestion de la propriété intellectuelle, l'administration des affaires sociales ou encore le conseil.

Editrice de cette solution de gouvernance d'entreprise « pour les juristes, par les juristes », la société Legal Suite est présidée par son fondateur Patrick Deleau. L'entreprise est installée à Suresnes (Hauts-de-Seine) et dispose de filiales à Montréal et à Bruxelles.

Le procès de la MPAA contre RealNetworks se tient à huis clos


Sécurité & Menaces

Le procès de la MPAA contre RealNetworks se tient à huis clos

Juridique - Le procès opposant la Motion Picture Association of America à RealNetworks pour son logiciel de sauvegarde RealDVD a débuté vendredi dernier. Les plaignants ont obtenu le huis clos afin de protéger leurs secrets industriels.

Première surprise dans le procès intenté aux Etats-unis à RealNetworks par la Motion Picture Association of America (MPAA) et la DVD Copy Control Association (DVD CCA). Cette dernière a en effet obtenu le huis clos. La juge, Marylin Patel, qui a présidé le procès Napster, a jugé recevable l'argument d'un risque de divulgation des secrets industriels du système de protection CSS appliqué aux DVD.

RealNetworks est poursuivi pour son logiciel RealDVD, sorti en octobre 2008, qui permet de lire et de sauvegarder des DVD sur son disque dur. La société affirme que son produit n'est pas un outil de piratage puisque les copies réalisées sont elles-mêmes protégées et ne peuvent pas être transférées sur un autre ordinateur.

Volte-face du juge 

La MPAA et la DVD CAA ne prennent pas cet argument en compte parce que pour elles, c'est le système de cryptage CSS lui-même qui est contourné.

Contactée un peu plus tôt dans la semaine par nos confrères de News.com, la MPAA avait assuré qu'elle ne réclamerait pas le huis clos. La volte-face de dernière minute est contestable dans la mesure où le juge est censé avertir le public et la presse d'une telle décision afin que ceux-ci puissent opposer leurs arguments.

CBS Interactive, propriétaire notamment des sites ZDNet.com et Cnet.com, étudie la possibilité d'une action légale pour demander la réouverture du procès au public. (Eureka Presse)

Qualcomm va verser 891 millions de dollars à Broadcom afin d'arrêter les poursuites pour violation de brevets


Qualcomm va verser 891 millions de dollars à Broadcom afin d'arrêter les poursuites pour violation de brevets

Juridique - Les deux firmes sont parvenues à un accord amiable aux termes duquel Qualcomm paiera 891 millions de dollars sur 4 ans à Broadcom pour faire cesser les poursuites pour violation de brevets engagées aux Etats-Unis, en Europe et en Corée.

Dans un communiqué commun, Broadcom et Qualcomm annoncent être parvenus à un accord mettant fin à toutes les poursuites en cours. Qualcomm va verser 891 millions de dollars à Broadcom sur quatre ans, dont 200 millions d'ici le 30 juin. Les deux sociétés ont en outre conclu un accord de licence croisé pluriannuel.

Broadcom avait assigné Qualcomm devant la justice américaine justice en juin 2007 pour la violation de trois de ses brevets de transmission haut débit utilisés par Qualcomm dans les puces pour smartphones.

Dans le même temps la USITC (United States International Trade Commission) a reproché à Qualcomm d'utiliser une technologie de gestion de l'énergie sans payer de licence à Broadcom. Et pour compléter le tout, ce dernier a également saisi la Commission Européenne ainsi que la Korea Fair Trade Commission. (Eureka Presse)

Free a 10 ans


Free a 10 ans : comment s'est construit le trublion de l'internet français

Philippe Leroy, publié le 27 avril 2009

Business - Le 26 avril 1999, Xavier Niel lance Free, le premier fournisseur d'accès bas débit sans abonnement. Dix ans plus tard, c'est le deuxième acteur ADSL derrière Orange. Entre temps, en 2003, le FAI a changé radicalement l'économie du secteur avec la FreeBox et fixé le prix de l'accès à 29,99 euros. Récit.

Trublion, agitateur, perturbateur. On a beau tenter de trouver d'autres synonymes pour l'identité de Free, c'est toujours ceux là qui reviennent. Et pour cause, le fournisseur d'accès, qui fête, ces jours-ci, ses 10 ans s'est construit sur le déboulonnage de l'ordre établi sur le marché des télécoms.

Porté par son fondateur, et toujours actionnaire majoritaire Xavier Niel, le groupe s'est construit contre France Télécom. Une opposition inscrite dans l'ADN du groupe Iliad qui avait commencé à venir chatouiller son monopole sur le minitel avec le lancement de l'annuaire inversé (rappelez-vous 36 17 ANNU) en...1996. Une opposition toujours aussi tenace au fil des années, au point de lui valoir aujourd'hui un procès pour diffamation.

Si Xavier Niel n'est officiellement que vice-président du conseil d'administration, c'est son titre de directeur général délégué à la stratégie qui illustre le mieux son rôle clé au sein d'Iliad. Dans le numéro de janvier-février de la lettre de l'Arcep, il est revenu sur la saga de Free. Un récit mis au goût du jour des 10 ans dans une interview à Challenges. Morceaux choisis.

Naissance de Free
« En 1995, Michel Bon arrive à la tête de l'opérateur historique et déclare : "l'accès à Internet est un métier d'opérateur de boucle locale". Cette phrase a toujours résonné à nos oreilles. Elle signifie que France Télécom, qui maîtrise le support physique et fournit un service clé en main, fera de ses concurrents ce qu'il veut. Nous en avons alors tiré la conclusion qu'il fallait absolument échapper à ce piège.»

L'idée de la Freebox
« On est au début des années 2000 et que voit-on à l'époque ? On voit que le dégroupage va arriver, qu'il va permettre d'amener du débit, d'offrir un service de bout en bout, d'avoir la maîtrise totale de l'infrastructure, d'être en partie opérateur de boucle locale, comme on le sera totalement avec la fibre. En revanche, France Télécom a l'avantage d'avoir un réseau déjà amorti. Le seul moyen de se différencier, c'est de trouver des services que l'opérateur historique ne peut pas apporter. On se dit aussi qu'il faut avoir et garder une technologie d'avance. En plus de l'accès à Internet, on pense qu'il faut proposer de la voix et - les Bell Labs imaginaient que l'ADSL ne servirait qu'à ça... - diffuser de la télévision. »

La fabrication de la Freebox
« Dans l'euphorie de la bulle Internet, Free, qui cherche des DSLAM déjà typés, rencontre Alcatel, qui n'y croit pas. (...) Ne trouvant ni en Europe, ni aux Etats-Unis, nous décidons alors de fabriquer notre propre produit par nous-même. De retour en France, Free débauche un ingénieur chez Sagem et un autre chez Thomson. Leur diagnostic : fabriquer une box est un jeu d'enfant sur le plan électronique ; le problème est uniquement logiciel. Free, dont les équipes sont déjà réputées pour leur savoir faire en matière logicielle, se met donc au travail et fabrique une première box, très inesthétique, à 10 000 exemplaires, qui n'a jamais été distribuée. »

L'invention du nom Freebox
« Dans l'entreprise, tout le monde appelait ça "la boîte". Et un jour, un camarade débarque d'Amérique du Sud avec un paquet de cigarettes nommé Freebox. "La boîte" est devenue "la Freebox" ».

Le management de Free
« Rester une petite équipe, avec un esprit commando, sans hiérarchie marquée, qui fonctionne à l'adrénaline, se donne à fond et prend des initiatives. A notre petit niveau ! Ce que nous partageons avec Apple, c'est le "think different", le goût de mettre la technologie au service du consommateur. (...) Seulement, à l'inverse d'Apple, nous sommes nuls en design, mais extrêmement bon marché. »

Free et la téléphonie mobile
« Aujourd'hui, le premier qui se saisira de la baisse des terminaisons d'appel mobile pour faire de l'illimité vers les mobiles - le rêve des consommateurs - fera un carton. Mais ce sera une vraie tuerie pour les opérateurs mobiles traditionnels ! »

« Orange, SFR, Bouygues Telecom se sont concocté une confortable rente de situation, et il y a vraiment moyen d'aller les chatouiller. (...) Nous voulons créer une offre en rupture avec ce qui existe. La différence, c'est que, cette fois, quoi qu'ils en disent, les autres nous prennent au sérieux. »

1999
- Création du fournisseur d'accès à Internet Free.
- Obtention de licences de télécommunications L. 33-1 et L. 34-1 permettant le déploiement d'un réseau de télécommunications et la fourniture de services de télécommunications au public.

2000
- Début du déploiement du réseau de télécommunications du Groupe et de l'interconnexion avec celui de France Télécom.
- Cession des activités Minitel du Groupe (hors ANNU).

2001
- Achèvement en avril 2001 de l'interconnexion du réseau Free Telecom à celui de France Télécom au niveau régional et en région parisienne.
- Lancement du projet de recherche et développement Freebox (modem et DSLAM).
- Acquisition de la filiale française de l'opérateur téléphonique australien One.Tel en décembre 2001.

2002
- Restructuration de One.Tel et migration du trafic de cet opérateur sur le réseau du Groupe.
- Lancement de l'offre Free haut débit.
- Début des opérations de dégroupage à Paris.

2003
- Déploiement du dégroupage auprès de la majeure partie de la population française.
- En mars 2003, le groupe devient le deuxième fournisseur d'accès à Internet haut débit via ADSL en France.
- Acquisition de Kertel, spécialiste des cartes de télécommunication prépayées.
- Lancement en août 2003 du service de téléphonie fixe sur ADSL grâce au modem Freebox.
- Lancement en décembre 2003 d'une offre de contenus audiovisuels sur ADSL.

2004
- Introduction sur le Premier Marché d'Euronext Paris le 30 janvier 2004.
- Lancement en mars 2004 de la voix sur ADSL en Option 5 grâce au modem Freebox.

2005
- Rachat d'Altitude Télécom et de sa licence nationale Wimax
- Lancement du Freeplayer qui transforme la Freebox en Media Center

2006
- Free annonce son  plan d'investissement dans la fibre optique avec un programme d'un milliard d'euros

2007
- Candidature pour l'obtention  d'une licence de téképhonie mobile

2008
- Rachat du fournisseur d'accès Alice à Telecom Italia pour 775 millions d'euros

 

 

 

lundi 27 avril 2009

impartialité du juge remis en cause


The Pirate Bay : l’impartialité du juge remise en cause, un nouveau procès est réclamé

Juridique - Coup de théâtre après la condamnation à un an de prison ferme et 2,7 millions d’amende infligés aux quatre membres de The Pirate Bay. Une radio suédoise a révélé que le juge en charge du procès avait des liens avec plusieurs associations de défense des droits d’auteur. Des voix s’élèvent pour demander un nouveau procès.

Comme le rappelle le site TorrentFreak à l'origine de la nouvelle, les défenseurs des droits d'auteur préfèrent en général s'assurer de l'issue d'une procédure avant de l'engager. Dans le cadre du procès des quatre membres du site The Pirate Bay, l'accusation aurait mis toutes les chances de son côté grâce à un soutien imparable, le juge Tomas Norström lui-même.

La radio nationale suédoise P3 News a révélé que ce dernier était membre de la Swedish Association of Copyright (SFU) ainsi que trois représentants de l'industrie des loisirs qui ont pris part au procès : Henrik Pontén (Bureau suédois de lutte contre la piraterie), Monique Wadsted (avocate représentant l'industrie du cinéma) and Peter Danowsky (IFPI). Tomas Norström est également membre de l'association suédoise pour la protection de la propriété industrielle (SFIR). Enfin, le juge travaille pour la Fondation .SE, chargée d'administrer les noms de domaines suédois et a comme collègue Mme Wadsted citée plus haut.

Vers un nouveau procès ?

Il n'en a pas fallu plus pour qu'un soupçon de partialité plane sur le juge Norström et vienne éclairer sous un jour différent le verdict particulièrement sévère énoncé la semaine dernière. Frederik Neij, Gottfrid Svartholm Warg, Carl Lundstrom et Peter Sunde, les 4 membres de The Pirate Bay ont été condamnés à un an de prison ferme et 2,7 millions d'euros d'amende. Ils ont immédiatement fait appel.

Plusieurs avocats suédois de renom et spécialistes du droit dénoncent une faute du juge qui n'aurait pas du prendre part à ce procès. L'intéressé a quant à lui expliqué à P3 News qu'il n'avait pas le sentiment d'avoir été partial et qu'après examen préalable du dossier d'accusation il avait conclu qu'il n'y avait pas de conflit d'intérêts.

Fait surprenant, l'un des jurés appointés avait pourtant du se retirer en raison de sa profession de compositeur musical. L'un des avocats de la défense a annoncé qu'il allait réclamer l'annulation du verdict et la tenue d'un nouveau procès. (Eureka Presse)

Apple : 1,2 milliard de dollars de profits au premier trimestre notamment grâce à l’iPhone et l’iPod


Apple : 1,2 milliard de dollars de profits au premier trimestre notamment grâce à l’iPhone et l’iPod

Apple continue de défier la crise et vient d'annoncer de bons résultats pour son premier trimestre 2009.

Le chiffre d'affaires se monte à 8,16 milliards de dollars (contre 7,5 au 1er trimestre 2008) pour un bénéfice net 1,2 milliard de dollars, en hausse de 15,7%. A noter tout de même que ces chiffres sont en replis par rapport aux 10,17 milliards (1,6 mds de bénéfices net) dégagés au dernier trimestre 2008.

Fait notable, ce sont les ventes d'iPhone et d'iPod qui ont sans doute contribué à ces bons chiffres. 3,79 millions d'iPhone ont été écoulés, un bond de 123% par rapport au même trimestre de l'année dernière.

Dans son communiqué de presse, Apple ajoute d'ailleurs que les ventes d'iPhone 3G sont nettement meilleures que celles de l'iPhone première génération. Quant à l'iPod, il s'en est vendu 11,01 millions (+3%). Des chiffres impressionnants mais qui sont quand même inférieurs à ceux du dernier trimestre 2008, fêtes de fin d'année oblige : 4,36 millions d'iPhone et 22,72 millions d'iPod.

La prudence est de mise

Le fait le plus marquant est sans conteste la baisse des ventes de Mac, avec 2,22 millions d'unités, soit une baisse de 3% par rapport au premier trimestre 2008. Lors du précédent trimestre, 2,52 millions de Mac furent écoulés. Un recul qui s'explique par la récession qui ne favorise pas ces produits au positionnement prix plus élevé.

Comme à son habitude, Apple a fait montre de prudence pour le prochain trimestre, anticipant une baisse de son chiffre d'affaires compris entre 7,7 et 7,9 milliards de dollars. (Eureka Presse)

Commentaire: une croissance insolente malgré la crise, des produts innovants, un bon marketing, une R&D adpatée aux besoins des clients, une intelligence stratégique avec la mise en place de 'laPP Store... ca c'est du haut niveau...ca doit être agréable de travailler dans une structure ou les choses se passent bien au moment ou tout le monde est frileux...

Juridiquement par contre plus on s'expose et plus on prend des risques...

Les litiges ne doivent pas manquer...mais l'argent coulant à flot, ca ne doitpas être un problème irrémédiable.





mercredi 22 avril 2009

Analyse : l’incroyable potentiel de la téléphonie mobile en Chine


Étude de cas - Fort de ses 650 millions d’abonnés, la Chine est devenue au premier trimestre 2009 le premier pays au Monde en matière de SMS et de musique téléchargée depuis un mobile.

Ce n'est pas un hasard si les plus grands constructeurs de téléphone mobile, et Apple en tête, lorgnent sur la Chine. Comme dans l'industrie en général, les Chinois s'éveillent et le secteur de la téléphonie mobile s'annonce plus lucratif que dans n'importe autre région du monde.

La preuve avec les chiffres du premier trimestre 2009 qui nous apprennent que les opérateurs chinois ont recruté 26,7 millions d'abonnés supplémentaires, pour atteindre le total de 648 millions d'abonnés à la téléphonie mobile !

Rien que sur le réseau de l'opérateur China Mobile, on a dénombré 174 milliards de SMS envoyés. C'est un record pour le numéro 1 mondial en nombre d'abonnés.

Mais il y a des chiffres encore plus dingues, comme ces 384 millions d'abonnés qui ont utilisé le service de téléchargement de musique via leur téléphone.

Un chiffre à rendre plus que jaloux Apple et son iTunes ou Nokia et Sony Ericsson, surtout que la 3G arrive cette année en Chine.

C'est dire si le potentiel, financier évidemment, est immense de ce côté de la planète. (Eureka Presse)    

L'UNESCO inaugure sa bibliothèque numérique mondiale



Société - La World Digital Library est un projet de l'Unesco élaboré étroitement avec la bibliothèque du congrès américain et le soutien d'une trentaine de bibliothèques nationales. Google et Microsoft ont contribué à son financement, respectivement avec 3 et 1 million de dollars.

Après Open Content Alliance en 2005, Google Book Search lancé en 2006 et Europeana qui a vu le jour en 2008 , c'est au tour de l'Unesco (Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture) d'inaugurer une bibliothèque numérique à vocation mondiale.

Baptisée World Digital Library (WDL), elle propose les fonctions de recherche et de navigation dans sept langues (anglais, arabe, chinois, espagnol, français, portugais et russe ). Côté contenus, l'Unesco indique avoir reçu des contributions de 26 institutions dans 19 pays, principalement les bibliothèques nationales des pays de langue sus citées. 

Les Etats-Unis, maitre d'oeuvre

« Le nombre de documents présentés reste petit mais ce sont des pièces de très grande qualité » a indiqué James Billington, directeur de la Bibliothèque du Congrès, à l'AFP.

L'hébergement et la maintenance de la WDL sont assurés par la Bibliothèque du Congrès des États-Unis qui est le principal maitre d'oeuvre du projet. Parmi les contributeurs financiers, on trouve Google et Microsoft qui ont versé respectivement 3 millions et 1 million de dollars.

publicité comportementale


Wikipedia dit non à la publicité comportementale

Législation - Les sites de la fondation Wikimedia, dont Wikipedia, ne participeront plus au programme de publicité comportementale de BT. Baptisé Phorm, il est au centre d’une polémique et d’une plainte de la Commission européenne.

La fondation Wikimedia, qui gère notamment l'encyclopédie participative Wikipedia, ne veut plus de Phorm, la technologie de publicité comportementale de BT exploitée par plusieurs fournisseurs d'accès (et déjà testée en 2006 et 2007 à l'insu des utilisateurs).

Le principe de Phorm est de recueillir des données personnelles des internautes, notamment l'historique de navigation, afin de délivrer des publicités ciblées. La technologie est actuellement au centre d'une polémique au Royaume-Uni.

Amazon s'est déjà retiré de Phorm

Sur son blog technique, la fondation Wikimedia explique donc, après un débat interne, avoir demandé à ce que tous les domaines qu'elle gère, dont Wikipedia.org, soient retirés du programme de publicité Phorm en Angleterre. 

Wikimedia imite donc le e-commerçant Amazon qui a déjà fait savoir qu'il allait demander à ne plus faire partie du programme polémique, qui fait en outre l'objet d'une plainte de l'Union Européenne.  Une procédure a été initiée à l'encontre du Royaume-Uni suite à des plaintes d'internautes anglais.

La Commission européenne juge Phorm illégal

La commissaire européenne Viviane Reding n'a pas hésité à qualifier l'utilisation de Phorm d'illégale. En recourant à ce dispositif de publicité comportementale, le Royaume-Uni ne respecteraient pas certaines dispositions de la réglementation communautaire relative à la confidentialité des communications.

Bruxelles demande donc au gouvernement anglais de rendre respectueux de la législation les technologies telles que Phorm et de bloquer l'utilisation par les fournisseurs d'accès d'outils de ciblage ne respectant pas la vie privée des utilisateurs.

Le Royaume-Uni a deux mois pour répondre à la plainte de la Commission européenne. A défaut d'une réponse satisfaisante, l'exécutif pourra saisir la Cour de justice des Communautés européennes.

mardi 21 avril 2009

FLASH HD


Streaming : la technologie Flash bientôt disponible dans les téléviseurs

Technologie - Adobe vient d’annoncer que sa plateforme Flash était dés aujourd’hui disponible pour l’intégration dans les téléviseurs, les set-top-boxes et autres lecteurs de salon connectés au web afin de proposer du streaming en Haute Définition.

C'est à l'occasion du NAB Show de Las Vegas qu'Adobe a fait l'annonce de l'extension de sa plateforme Flash sur les téléviseurs et autres appareils de salon connectés (set-top-boxes, lecteurs Blu-ray). Le but est de proposer du streaming en HD directement, sans avoir à passer par un PC au préalable.

Adobe a passé des accords avec des fabricants de puces SoC, des OEM, des câblo-opérateurs et des fournisseurs de contenus. Atlantic Records, Broadcom, Comcast, Disney Interactive Media Group, Intel, Netflix, STMicroelectronics, The New York Times Company, NXP Semiconductors ou encore Sigma Designs font partie des entreprises à avoir d'ores et déjà annoncé l'adoption de Flash.

Les premiers équipements supportant cette technologie sont attendus dans la deuxième moitié de l'année.(Eureka Presse)